Les attaques par vers informatiques sont des attaques qui exploitent les vulnérabilités des systèmes informatiques pour se propager de manière autonome à travers les réseaux. Contrairement aux virus, les vers n'ont pas besoin de s'attacher à des programmes ou à des fichiers existants pour se propager. Ils peuvent se dupliquer et se propager eux-mêmes en utilisant les ressources réseau disponibles. Voici quelques caractéristiques et exemples d'attaques par vers :

  1. Propagation automatique : Les vers sont conçus pour se propager automatiquement à travers les réseaux informatiques en exploitant les vulnérabilités des systèmes, les ports ouverts, les services mal sécurisés ou d'autres points d'entrée.

  2. Autonomie : Une fois qu'un ver infecte un système, il peut se propager de manière autonome sans nécessiter l'intervention d'un utilisateur. Les vers peuvent scanner activement le réseau à la recherche de nouvelles cibles et se dupliquer sur les systèmes vulnérables.

  3. Vitesse de propagation : En raison de leur capacité à se propager rapidement à travers les réseaux, les vers peuvent se répandre à une vitesse alarmante, infectant de nombreux systèmes en peu de temps. Cela peut entraîner une saturation des réseaux et des systèmes affectés.

  4. Dommages potentiels : Les vers peuvent causer une variété de dommages aux systèmes infectés, notamment la suppression de fichiers, la corruption des données, la dégradation des performances du système, le vol d'informations sensibles ou même la prise de contrôle à distance.

  5. Exemples célèbres : Parmi les exemples célèbres d'attaques par vers, on peut citer le ver Morris, l'un des premiers vers informatiques à se propager à grande échelle sur Internet en 1988, le ver Blaster (ou MSBlast) qui a exploité une vulnérabilité de Windows en 2003, et le ver Conficker qui a infecté des millions de systèmes dans le monde entier à partir de 2008.

Pour se protéger contre les attaques par vers, il est essentiel de mettre en place des mesures de sécurité telles que le patching régulier des systèmes pour corriger les vulnérabilités connues, l'utilisation de pare-feu pour limiter les connexions non autorisées, la surveillance du trafic réseau pour détecter les comportements suspects, et l'éducation des utilisateurs sur les bonnes pratiques de sécurité informatique.